Quand les frites ont rencontré le fromage en grains et la sauce brune : L’histoire de la poutine
Bien des choses peuvent être dites sur notre trésor quasi-national – c’est fromagé, parfois viandeux, salé, et certainement savoureux. Tous les Canadiens s’entendent toutefois pour dire qu’il s’agit de NOTRE trésor. Ce délicieux mélange de frites, de fromage et de sauce brune qui donne l’eau à la bouche est passé de mets obscur du Québec rural à véritable sensation nationale (voire internationale). Aucune poutine n’est identique, et c’est aussi ce qui fait son charme. C’est donc dire que celle que vous dégusterez lors d’un match des Canadiens de Montréal sera totalement différente de celle d’une cabane à patates. Bien que vous ne pouvez vous tromper en mangeant ce délicieux plat n’importe où au Canada, L’Académie concocte des poutines gastronomiques pour les plus raffinés d’entre nous qui savent apprécier les bonnes choses de la vie (nous ne recommandons toutefois pas d’en manger à chaque jour!). Voici plus de détails à propos de notre bien-aimé trésor national.
Premier balbutiement en Angleterre
Nous sommes au tournant du siècle. Les agriculteurs du nord de l’Angleterre et ceux de l’autre côté de la frontière écossaise ont envie d’autre chose que de la viande de mouton et de la bière. Cela les mènera à combiner ce qu’ils connaissent le mieux, c’est-à-dire les pommes de terre et le fromage. En découlera un copieux plat composé de frites, de fromage et de sauce capable d’aider les travailleurs de la terre à traverser les longues journées et les nuits froides. Ce n’est toutefois qu’après que ces ingrédients aient atteint les rives du Québec que la poutine a réellement pris son envol.
Origines obscures au Québec
Bien que nous sachions que ce succulent plat à haute teneur en glucides et légèrement addictif provient de notre belle province, nous sommes un peu embarrassés d’admettre que nous ne savons pas d’où exactement. Comme c’est souvent le cas avec les mets particulièrement délicieux, nombreux sont ceux qui prétendent l’avoir créé. Selon ce que l’on raconte, la poutine aurait été invitée quelque part au milieu du siècle, probablement dans le sud-est du Québec. Une histoire récurrente raconte qu’un propriétaire de casse-croûte de Warwick aurait acquiescé à la demande d’un client qui voulait ajouter du fromage à ses frites, bien qu’il croyait que ça ferait un gâchis. Suite à la popularité que connut ce plat, le propriétaire aurait ajouté la sauce brune pour garder les frites et le fromage au chaud durant les rudes mois d’hiver. D’autres localités telles que Victoriaville et Drummondville en clament la paternité.
À L’Académie nous pouvons nous vanter de cuisiner quelques-unes des meilleures poutines en ville, mais nous n’avons certainement pas créé la première!
Tout ce que votre cœur désire
À notre avis, ce qui distingue le plus la poutine c’est sa grande flexibilité. C’est un mets sans prétention, mais qui peut se dévoiler en toute élégance lorsque l’occasion le demande. L’Académie propose une sélection de poutines gourmandes préparées avec filet mignon, confit de canard, ou saucisse italienne/pancetta.
Les origines de ce plat national unique sont entourées de mystère. La seule chose sur laquelle nous pouvons vraiment nous entendre c’est que c’est délicieux – et que le Québec fait la meilleure. Si vous avez envie d’une savoureuse poutine gourmande apprêtée par l’un des meilleurs restaurants en ville, alors vous serez comblé à L’Académie.